dimanche 15 juin 2014

Korb/Marco (CINQ)


Âge apparent – 30 ans

Apparence et personnalité – Les « CINQ » sont très longilignes, minces, 1,90 m, généralement blonds avec des yeux gris.

Fonction – CINQ est un modèle polyvalent, solide physiquement, affable et doté d’une grande empathie.

NB. CINQ a été identifié par le groupe du sergent Modiba mais pas par les PJ de l'Agora

(1) La version « Nathan Korb » a été rencontrée par le groupe du sergent Modiba sur l’île pénitentiaire de Scylla, où il exerçait avant l’attaque comme directeur adjoint de la prison. 
Il aide les PJ à s’évader. Il a une relation (amoureuse ?) avec Nadia Kamil et sauve la vie de Benjamin « Black Benny » Vintaka.
Les PJ le laissent à pied dans les ruines de la Z.I.N. (la zone industrielle nord) avec la médaille religieuse de Nadia autour du cou pour qu’il puisse éventuellement se faire reconnaître.

(2) La version « Marco Lesa » travaille comme docker aux entrepôts du Cap Misène. Le groupe du sergent Modiba le découvre à la tête d’un groupe de survivants humains, qu’il essaie de protéger. Il ne semble pas conscient de sa nature de cylon.

SPOILER (connu des joueurs, pas des personnages de l’Agora)

(3) Un CINQ commandait l'unité A des Marines en manœuvre dans la forêt de Tauron sous l'identité du lieutenant Thomas « Sek » Sekani. Il rejoint l'Agora et entre dans la police d’« Atomic city » sous les ordres de Nojack.



Korb est un CINQ fascinant. C’est lui qui fournit aux PJ le plus d’informations sur les skinjobs.

Korb est un ethnologue qui explore le fonctionnement de la société humaine en allant au plus près du terrain. C’est une sorte de scientifique penché sur des souris qui s’agitent dans un labyrinthe, sauf que les souris sont des humains !
« Les humains, à de rares exceptions, sont incapables de réagir de façon rationnelle, ils préfèrent s’entretuer plutôt que de s’entraider. Les « méchants » se sont montrés de loin les plus débrouillards (comme Benny par exemple) et les « gentils » se sont vite fait déborder alors qu’ils avaient au départ la maîtrise des lieux. Mais ça ne durera pas. Dans quelques jours, ils seront tous morts. Rendez-vous compte qu’ils ont jusqu’à présent été incapables de remettre leur environnement en état pour y vivre. »

Comme Korb se plaît à le répéter, les cylons et particulièrement les skinjobs, sont les « enfants des humains ». Ils ont été créés à leur image. Chaque instant de leur vie physique après leur incarnation, chaque interaction, notamment avec les humains, est occasion d’apprentissage et cette connaissance est transmise aux autres cylons.
« Oui, je ressens les choses, les sentiments comme les sensations, la douleur, la peur de la mort. Nous nous ressemblons plus que vous le croyez. Je suis juste un peu plus perfectionné que vous. Certains de mes frères et sœurs diraient plus parfait. »
« Oui, ce corps peut mourir, mais je serai téléchargé dans un autre avec tous mes souvenirs. ».

Seuls, les skinjobs n’ont cependant pas le moyen d’explorer à fond les possibilités que leur offre leur condition d’humain supérieur. Là est le nœud du problème. Le nombre de modèles étant limité, chacun ayant une personnalité définie par sa programmation, le nombre réel d’interactions est quantifiable. Tandis que dans la race humaine, chaque être est unique. Virtuellement, les possibilités sont infinies.
L’objectif de Korb est donc d’abonder une sorte de base de données [les joueurs comprennent que les cylons se perfectionnent par incrémentation, mais ne savent pas si les mises à jours sont accessibles à tous les cylons]. Il cherche aussi à recueillir le plus d’informations possible sur le fonctionnement des humains, pour voir ce que cela peut apporter à la société cylon. Si les inconvénients dépassent les avantages, les Cylons pourraient juste décider qu’une humanisation plus poussée n’est pas nécessaire.
« Donc vous n’êtes pas si parfaits, puisque vous avez besoin de nous. En nous massacrant, vous avez en outre perdu d’innombrables possibilités d’interactions », dit Whitehouse.

Son principal sujet d’étude est la notion de liberté et de libre-arbitre. Comme le pointent rapidement les militaires, la liberté ne semble pas exister chez les cylons. « Peut-être que si, puisqu’elle existe chez les humains. C’est juste que nous ne l’avons pas encore expérimentée jusqu’à présent. »
« Non, elle ne peut pas exister, puisque chaque modèle agit en fonction d’une programmation. Vous ne pourrez jamais être réellement libres. »
« Mais les interactions que nous avons avec les humains modifient cette routine. Pour l’instant, puisque je suis temporairement coupé des autres, je ne suis pas en mesure de juger jusqu’à quel point ces modifications sont importantes. »

Korb a un côté horripilant parce qu’il est très sûr de lui et extrêmement déroutant parce qu’il est d’une franchise absolue, pour peu que les personnages posent habilement leurs questions, que l’argument lui paraisse logique ou simplement que la conversation l’intéresse. Chaque réponse, même importante, fait partie de son étude.
Les informations qu’il apporte, pour considérables qu’elles soient, sont cependant limitées. D’abord, il y a certaines choses, se rapportant au plan et aux objectifs des cylons qu’il refuse de révéler pour des raisons stratégiques. Ensuite, il y a des informations auxquelles il n’a visiblement pas accès. On dirait même qu’une fonction spécifique de sa programmation l’empêche d’en parler. Il s’agit notamment des infos précises sur la création des skinjobs et sur leur nombre exact, sur ce qui s’est passé depuis la dernière guerre.
« Mais qu’est-ce que vous avez fait pendant 40 ans ? »
« Nous avons évolué. Vous savez quand même à quoi ressemblaient les cylons avant ? ».
« Evolué comment ? Ce sont les Cylons qui ont progressé par eux-même ou des humains les ont-ils aidés ? » Pas de réponse.

Il présente sa présence sur Scylla comme une affectation décidée collectivement. Les décisions semblent être prises à la majorité simple. Lui-même n’existait pas en tant qu’unité avant cette affectation. Il n’en dit pas plus sur le nombre d’unités affectées et sur les tâches à accomplir. Visiblement, c’est une information qui n’est pas importante à ses yeux, à moins qu’il ne veuille ou ne puisse pas vous la fournir.