Âge apparent – 30 ans
Apparence et personnalité
– Les « CINQ » sont très longilignes, minces, 1,90 m,
généralement blonds avec des yeux gris.
Fonction – CINQ
est un modèle polyvalent, solide physiquement, affable et doté d’une grande empathie.
NB. CINQ a été identifié par le groupe du sergent Modiba mais pas par les PJ de l'Agora
(1) La version « Nathan
Korb » a été rencontrée par le
groupe du sergent Modiba sur l’île
pénitentiaire de Scylla, où il exerçait avant l’attaque comme directeur adjoint
de la prison.
Il aide les PJ à s’évader. Il a une relation (amoureuse ?) avec Nadia Kamil et sauve la vie de Benjamin « Black Benny » Vintaka.
Les PJ le laissent à pied dans les ruines de la Z.I.N. (la zone industrielle nord) avec la médaille religieuse de Nadia autour du cou pour qu’il puisse éventuellement se faire reconnaître.
(2) La version « Marco
Lesa » travaille comme docker aux
entrepôts du Cap Misène. Le groupe du sergent Modiba le découvre à la tête d’un groupe de survivants humains, qu’il
essaie de protéger. Il ne semble pas conscient de sa nature de cylon.
SPOILER (connu des joueurs, pas des personnages de l’Agora)
(3) Un CINQ commandait l'unité A des Marines en manœuvre dans la forêt de Tauron sous l'identité du lieutenant Thomas « Sek » Sekani. Il rejoint l'Agora et entre dans la police d’« Atomic city » sous les ordres de Nojack.
Korb est un CINQ fascinant. C’est lui qui fournit aux PJ le plus d’informations sur les skinjobs.
Korb est un ethnologue qui explore le fonctionnement de
la société humaine en allant au plus près du terrain. C’est une sorte de
scientifique penché sur des souris qui s’agitent dans un labyrinthe, sauf que
les souris sont des humains !
« Les
humains, à de rares exceptions, sont incapables de réagir de façon rationnelle,
ils préfèrent s’entretuer plutôt que de s’entraider. Les « méchants » se sont
montrés de loin les plus débrouillards (comme Benny par exemple) et les «
gentils » se sont vite fait déborder alors qu’ils avaient au départ la maîtrise
des lieux. Mais ça ne durera pas. Dans quelques jours, ils seront tous morts.
Rendez-vous compte qu’ils ont jusqu’à présent été incapables de remettre leur
environnement en état pour y vivre. »
Comme Korb se plaît à le répéter, les cylons et
particulièrement les skinjobs, sont
les « enfants des humains ». Ils ont été créés à leur image. Chaque
instant de leur vie physique après leur incarnation, chaque interaction,
notamment avec les humains, est occasion d’apprentissage et cette connaissance
est transmise aux autres cylons.
« Oui, je
ressens les choses, les sentiments comme les sensations, la douleur, la peur de
la mort. Nous nous ressemblons plus que vous le croyez. Je suis juste un peu
plus perfectionné que vous. Certains de mes frères et sœurs diraient plus
parfait. »
« Oui, ce
corps peut mourir, mais je serai téléchargé dans un autre avec tous mes souvenirs. ».
Seuls, les skinjobs
n’ont cependant pas le moyen d’explorer à fond les possibilités que leur offre
leur condition d’humain supérieur. Là est le nœud du problème. Le nombre de
modèles étant limité, chacun ayant une personnalité définie par sa programmation,
le nombre réel d’interactions est quantifiable. Tandis que dans la race
humaine, chaque être est unique. Virtuellement, les possibilités sont infinies.
L’objectif de Korb est donc d’abonder une sorte de base
de données [les joueurs comprennent que les cylons se perfectionnent par
incrémentation, mais ne savent pas si les mises à jours sont accessibles à tous
les cylons]. Il cherche aussi à recueillir le plus d’informations possible sur
le fonctionnement des humains, pour voir ce que cela peut apporter à la société
cylon. Si les inconvénients dépassent les avantages, les Cylons pourraient
juste décider qu’une humanisation plus poussée n’est pas nécessaire.
« Donc
vous n’êtes pas si parfaits, puisque vous avez besoin de nous. En nous
massacrant, vous avez en outre perdu d’innombrables possibilités d’interactions », dit Whitehouse.
Son principal sujet d’étude est la notion de liberté et
de libre-arbitre. Comme le pointent rapidement les militaires, la liberté ne
semble pas exister chez les cylons. « Peut-être
que si, puisqu’elle existe chez les humains. C’est juste que nous ne l’avons
pas encore expérimentée jusqu’à présent. »
« Non, elle
ne peut pas exister, puisque chaque modèle agit en fonction d’une
programmation. Vous ne pourrez jamais être réellement libres. »
« Mais
les interactions que nous avons avec les humains modifient cette routine. Pour
l’instant, puisque je suis temporairement coupé des autres, je ne suis pas en
mesure de juger jusqu’à quel point ces modifications sont importantes. »
Korb a un côté horripilant parce qu’il est très sûr de lui et
extrêmement déroutant parce qu’il est d’une franchise absolue, pour peu
que les personnages posent habilement leurs questions, que l’argument lui
paraisse logique ou simplement que la conversation l’intéresse. Chaque réponse,
même importante, fait partie de son étude.
Les informations qu’il apporte, pour considérables qu’elles
soient, sont cependant limitées. D’abord, il y a certaines choses, se rapportant
au plan et aux objectifs des cylons qu’il refuse de révéler pour des raisons
stratégiques. Ensuite, il y a des informations auxquelles il n’a visiblement
pas accès. On dirait même qu’une fonction spécifique de sa programmation
l’empêche d’en parler. Il s’agit notamment des infos précises sur la création
des skinjobs et sur leur nombre
exact, sur ce qui s’est passé depuis la dernière guerre.
« Mais
qu’est-ce que vous avez fait pendant 40 ans ? »
« Nous
avons évolué. Vous savez quand même à quoi ressemblaient les cylons avant ? ».
« Evolué
comment ? Ce sont les Cylons qui ont progressé par eux-même ou des humains
les ont-ils aidés ? » Pas de réponse.
Il présente sa présence sur Scylla comme une affectation
décidée collectivement. Les décisions semblent être prises à la majorité
simple. Lui-même n’existait pas en tant qu’unité avant cette affectation. Il
n’en dit pas plus sur le nombre d’unités affectées et sur les tâches à
accomplir. Visiblement, c’est une information qui n’est pas importante à ses
yeux, à moins qu’il ne veuille ou ne puisse pas vous la fournir.