samedi 28 juin 2014

Résumés des parties précédentes

La campagne arrive bientôt à la fin de sa première saison. Comme la série TV, j'ai divisé les compte-rendus en épisodes (souvent doubles), tous disponibles en téléchargement sur GoogleDrive.
Les résumés intermédiaires sont destinés à remettre à jour les infos après une longue interruption de la campagne.


Episodes 101-102 : 815 (épisode pilote)

Episode 103 : Atomic City

Episode 104 : Equilibrium, 1e partie2e partie

Episode 105 : Résistance, 1e partie2e partie

Episode 106 : Jour de colère, 1e partie2e partie

Episode 107 : Fraternisation, 1e partie / 2e partie

Résumé intermédiaire : précédemment dans BSG (107)

Episode 108 : Misène, 1e partie /

Episode 109 : Manoeuvres et faux-semblants, 1e partie / 2e partie

Résumé intermédiaire : précédemment dans BSG (109)

Episode 110 : Particules du chaos, 1e partie /


Le monde parfait des cylons


Les « skinjobs » le clament régulièrement : ils sont parfaits et tellement supérieurs aux humains. Entre eux, ils se traitent comme des frères et des sœurs officiellement tous égaux, parce que semblables au sein de chaque modèle, parce que tous dotés de la même « immortalité ».

Mais tout est-il réellement parfait au sein du monde des cylons ?

Egalité, vraiment ?


Quand on observe le fonctionnement des cylons sur l’Agora, ce qui frappe au premier abord, c’est qu’il n’y a pas de différences de statut entre les cylons humanoïdes, ni même d’attitude. Une ONZE se comporte généralement comme Copper, une DEUX comme Sabine et tous les modèles se traitent mutuellement avec le même respect fraternel, voire avec amitié ou tendresse.

Cependant, ils ont tous autorité sur les centurions qui sont totalement privés de libre-arbitre. Les DEUX les traitent un peu comme des animaux familiers, les ONZE comme des subalternes. Bref, les « toasters » sont moins égaux que les autres.

De plus, même si tous les skinjobs ont censément leur mot à dire dans les prises de décision, on constate souvent que certains ont plus de poids que d’autres. Cela contredit ce que Korb (CINQ) a déclaré aux militaires emprisonnés avec lui sur l’île de Scylla. Selon lui, les décisions sont prises à la majorité et avec toute la logique qu’on peut supposer chez des machines.
Ainsi, Hector (UN) apparaît clairement comme le « chef » des cylons sur Tauron et son avis est souvent décisif. Sabine a d’ailleurs admis qu’il avait été désigné comme général pour cette opération. Objectivement, il a toutes les compétences requises, c’était donc une choix logique. Mais Hector abuse de sa position dominante et commence à menacer ouvertement d’autres skinjobs (Lukas par exemple).

Des clones, vraiment ?


Au fur et à mesure du temps, la belle unanimité tant vantée se fissure donc : l’action de sape entreprise par Lukas (SIX) auprès d’Emily (DEUX) et Sek (CINQ) en est un bel exemple. Cela fait quelque temps qu’il s’efforce de décrédibiliser Hector auprès de ces deux modèles. Il a convaincu Emily de se méfier d’Hector, mais cette victoire ne concerne qu’un clone et pas tous les clones de ce modèle.
Par ailleurs, l’attitude de Lukas est propre à ce clone, infiltré chez les humains à qui il s’est attaché, que ce soit la fille de Calpurnia Church dont il est amoureux ou le colonel Nojack qu’il adore titiller.

Autrement dit, Lukas, par les expériences qu’il vit, développe sa propre personnalité. De même que Tommy, le SIX tué deux fois lors de ses confrontations avec le groupe du sergent Modiba : nul doute que ce SIX aura moins d’intérêt et de compassion pour les humains !
D’autre part, on constate que les clones cherchent à se différencier les uns des autres, ne seraient-ce que par la cosmétique ou les vêtements, qu’ils développent des goûts personnels. Cela les conduit de plus en plus à s’identifier eux même ou entre eux par des noms ou des surnoms propres, et non plus par leur simple numéro.


Au point où nous en sommes dans l’histoire, l’utilisation du numéro ou du nom n’est donc plus neutre.


NB. Les skinjobs ont la capacité de distinguer les clones d’un même modèle, quand bien même ils auraient exactement la même apparence et n’emploieraient pas de nom distinctif. Dans la série, ce sont les autres skinjobs qui décernent le nom de « Caprica-SIX » au clone qui a séduit Baltar pour s’introduire dans la réseau de défense colonial et permettre la réussite de l’invasion. Même au milieu de dizaines d’autres clones, ils la reconnaissent et en font un héros de la guerre.

jeudi 26 juin 2014

Sisyphe


25 ans à tout casser, Sisyphe est un des nombreux rejetons de la tribu Vintaka (le 5e fils sur 7), la principale famille qui tenait le commerce « underground » à Minos avant l’invasion cylon. Drogue, armes, alcool, contrefaçons, véhicules divers, produits high-tech … , les Vintaka pouvaient tout vous procurer si vous aviez les moyens (sauf les filles, une légende urbaine tenace affirmant que Maman Vintaka avait strictement interdit à ses fils de se mêler de prostitution ou de traite des femmes).

Maintenant que 99,9/% de la population de Tauron a disparu, Sisyphe est probablement le dernier Vintaka vivant qui a accès aux planques et aux entrepôts familiaux.

Pourtant, à le voir, on ne croirait pas qu’il soit en quoi que ce soit compétent dans ce domaine. Plutôt brun de peau et de cheveux, assez moche et antipathique au premier abord, il a l’air d’un rappeur à casquette qui pose sur tout ce qui l’entoure un regard indifférent, rendu encore plus étrange par un œil mort sans doute récolté dans une bagarre.

D’un tempérament jouisseur et violent, on ne lui faisait pas assez confiance pour lui confier la responsabilité d’un « département » dans l’affaire familiale. C'est son frère aîné, Benjamin "Black Benny" Vintaka, emprisonné sur l'île de Scylla, qui dirigeait les affaires familiales avant l'attaque cylon.

Par contre, dans les expéditions punitives, pour effrayer les mauvais payeurs ou venger l’honneur de la famille, on ne fait pas mieux que Sisyphe. Bien qu’il n’ait pas l’air très costaud, Sisyphe est une boule de muscles et de rage qui bondit dès qu’on l’énerve et sait frapper là où ça fait vraiment mal avec tout ce qui lui tombe sous la main. Ne lui donnez surtout pas une cuiller à moka, il pourrait vous extraire une dent avec !

Loin d’être une brute sans cervelle, Carl est aussi un as de la tromperie et du marchandage, qui peut argumenter par la violence et le mensonge sans aucun scrupule. C’est de là qu’il tire son surnom flatteur. 

Depuis son arrivée à Atomic City, Sisyphe a méticuleusement tissé sa toile, renouant avec les contacts familiaux d'avant l'invasion, engageant les éléments les plus prometteurs dès son séjour au dispensaire (ex. Lukas Miller). Depuis qu'il est sorti de quarantaine, il s'est débrouillé pour se rendre indispensable à la population qui manque de tout. En plus du marché noir, il contrôle aussi un tripot auquel on peut visiblement accéder par les souterrains du centre commercial "165".

Selon les infos de Lukas, Dylan Swan s'est procuré ses explosifs chez Sisyphe, ce qui laisse supposer un bel arsenal ...




dimanche 15 juin 2014

Le Galleon et l’installation des cylons sur Tauron


Originaire de Gemenon, le professeur Théophile Catharon (PJ en sommeil) a envoyé valser foi et superstitions, ce qui l’a un peu fâché avec ses proches. Mais il a trouvé une tâche plus exaltante : retracer l'histoire de l'Exode des Douze Tribus de Kobol.

Catharon était en route pour une conférence à l'université taurique (UT) quand la guerre a éclaté. Pour cette occasion, son contact au département d'Histoire et d'Archéologie était Hector. Il devait aussi rencontrer le professeur Greta Balard qui prétendait avoir trouvé une piste pour remettre la main sur les données de navigation du Galleon.

Après l’exécution de Greta Balard et de ses assistants, Hector a contraint Théophile à reprendre les recherches. Il n'a pas fallu longtemps au prof pour comprendre que les cylons voulaient retrouver le Galleon et ses données de navigation.


Le Galleon, vaisseau mythique des Douze Tribus en exil


Le Galleon aurait transporté les Douze Tribus en provenance de Kobol jusqu’à Tauron où les guides touristiques montrent encore son site d’atterrissage en plein cœur du parc Sicyone, à deux pas de l'Agora.
NB. C'est d'ailleurs là que les cylons ont installé leur astroport de fortune après la destruction des astroports civil et militaire de Tauron.

Les historiens sérieux pensent aujourd'hui que le Galleon était sans doute le vaisseau amiral de la flotte, car il paraît improbable qu'un seul vaisseau ait pu transporter tout un peuple, même si celui-ci n'atteignait pas les 20 milliards d'habitants des Douze Colonies à l'aube de la 2e guerre cylon.

Après l’atterrissage du Galleon, les tribus séjournèrent d’abord toutes ensemble sur la première colonie. 
D’un commun accord, les Douze Tribus choisirent de tirer un trait sur le passé et d’effacer toutes les données concernant leur voyage depuis Kobol. 

Car il est écrit :
Athéna leur souhaita bon voyage avec un dernier avertissement. « Allez de l’avant, vous nos enfants, et établissez-vous parmi les étoiles. Bâtissez vos maisons sur de solides fondations et apprenez à vivre en paix, mais sachez-le : ce que vous avez un jour semé, vous le récolterez au centuple. Ainsi êtes-vous à la fois béni et maudit, car comme Prométhée nous l’a enseigné, tout ceci est déjà arrivé et arrivera encore. »
Puis Athéna, la dernière des Seigneurs de Kobol, se précipita du haut de la montagne sur les rochers, et elle maudit le sol de Kobol en expirant : « Mon sang est le premier à couler ici, mais pas le dernier. Quiconque reviendra ici sur cette terre souillée paiera le prix du sang. »
Rouleaux Sacrés de la Pythie, Chapitre 13, Verset 13



Mais comme les dissensions entre elles étaient toujours vives, 11 tribus décidèrent d’explorer le reste du système pour s’y établir, ne laissant que la tribu du Taureau qui donna son nom à la planète.
Désireux de se construire une autre vie, la plupart des Taurons quittèrent le site d’atterrissage et s’enfoncèrent dans la taïga, s’éparpillant le long de l'équateur. Un petit groupe demeura au point d’arrivée où fut établi le premier astroport permettant de continuer à commercer avec les autres colonies.


En théorie, les Douze Tribus avaient fait le choix d'effacer les données concernant leur itinéraire depuis Kobol. Mais les Taurons ont pu faire exception.
Il faut dire que, parmi les Douze Tribus, les Taurons se sont toujours vantés d'être les plus intelligents (les autres les trouvent surtout arrogants). Ils ont d'extraordinaires découvertes scientifiques à leur actif, ne serait-ce que la création des relais en silice qui sont dans le cerveau des cylons. Pour tout dire, c'est plus ou moins grâce à eux que ces fichus cylons ont vu le jour ! (voir la biographie de Stanislas Berek)


Le Catabase, carte au trésor pour localiser le Galleon ?


Le professeur Balard travaillait sur une œuvre obscure qui semble être la clé du mystère : le Catabase, une épopée remontant à 2000 ans (soit l’époque où les humains sont arrivés de Kobol).

La κατάϐασις / katábasis « descente, action de descendre ») est un motif récurrent des épopées grecques, traitant de la descente du héros dans le monde souterrain des Enfers.

Le prof travaille d’arrache-pied pour craquer ce qui semble bien être un code. En effet, les lieux mythiques évoqués dans le poème indiquent l’itinéraire à suivre pour retrouver le Galleon et correspondent à des repères sur la surface de Tauron.

Le texte mentionne en effet le « tourbillon de Charybde », ainsi nommé par les premiers habitants de Tauron, et le « rocher de Scylla », présenté comme « des récifs sur lesquels vit un monstre hideux entouré de chiens hurlants et de serpents », peut-être bien les prisonniers qui jadis travaillaient dans les mines et qui sont aujourd’hui incarcérés dans la prison de haute sécurité de Scylla.

Une étude attentive de l’atlas de Tauron lui permet de repérer que les « trois têtes de chiens blancs, trois têtes tournées vers le ciel noir et encombré de nuages … » sont en fait trois pics montagneux alignés sur la côte, au large de l'îlot de Scylla. La ligne qui passe par les 3 points découverts indique clairement une direction Nord-Est, au-delà du Cap Misène.

Pour détourner l’attention d’Hector de l’avancée de ses travaux, Théophile accepte de se laisser contaminer par la dysenterie. C’est un pari risqué car on n’est pas sûr de trouver assez de médicaments pour le soigner.

Tant qu’il a encore des forces, le prof, qui a emporté le Catabase avec lui au dispensaire, travaille sur cette phrase : «Le palais de Pluton situé dans les vastes espaces blafards et froids des champs d’asphodèles, l’abîme impénétrable où dorment nos secrets … »
Dans la mythologie, la Plaine des Asphodèles est un lieu des Enfers où coule le Léthé (fleuve de l'oubli). Les morts boivent son eau pour oublier leur vie passée. C’est l’endroit où séjournent la plupart des fantômes des morts. Les Asphodèles sont des grandes fleurs blanches utilisées pour fleurir les tombes des morts dans l’Antiquité.

L’hypothèse du Professeur est que le Galleon a été coulé dans l’océan glacial près du pôle nord de la planète.

Les dernières indications portées sur son carnet avant qu’il tombe dans le coma sont les suivantes :
-       « La porte inébranlable est digne de ces murs ; Vulcain la composa des métaux les plus durs. Les mortels conjurés, les dieux et Jupiter attaqueraient en vain ses murailles de fer ».
-       « Des murailles munies de sept portes noires et de sept verrous, habitées par le vide et peuplées de fantômes … »
-       « Tandis qu’ici tu consultes les dieux, de l’un de tes amis la mort ferme les yeux. »
Dans les temps anciens, interroger les dieux ou s’attirer leur faveur requérait un sacrifice sanglant car « les âmes des morts viennent s’abreuver au sang des victimes ».

La Gazette d'Atomic city

Publiée chaque jour par Circé Brown et son équipe sous la forme d'une feuille dactylographiée et collée  dans la vitrine d'une boutique, la Gazette tient le compte régulier des habitants recensés et des enlèvements, dénonce les turpitudes des gouvernants et fournit accessoirement quelques infos pratiques.

La Gazette est un bon moyen de se rappeler rapidement les épisodes marquants de la vie d' "Atomic City".

Les numéros de la Gazette sont disponibles à partir du n°2 daté du 9e jour après l'attaque cylon :

Numéro 2
Electric City ; Incident au Banquet du Homard ; Ouverture de la chapelle d'Emaël ; Bientôt un mur de photos au "165"

Numéro 3
Terrible fin pour le fils de la Consule ; Discours poignant de Calpurnia Church au lac Lisymaque ; Dernière minute : Noa Sevenko victime d'un attentat ; L'élection d'un juge bientôt à l'ordre du jour ; N'oubliez pas votre photo au "165"

Numéro 4
Affaire Rodinger : une mort tragique doublée d'une mystérieuse vague de disparitions ; Le Pyramidium Agora reprend ses activités ; Noa Sevenko : les nouvelles sont encourageantes, mais les incertitudes demeurent quant à son avenir

Numéro 5
"On est au gouvernement. On mange chaud, mais ce n'est pas le cas de tout le monde" ; Les Fils de Tauron reprennent l'entraînement malgré l'enquête en cours ; Madame Church, remaniez votre gouvernement ! ; Fin des travaux au Pyramidium Agora

Numéro 5bis
Le gouvernement consulaire tourne à la dictature cynique ; Lukas Miller libéré ; Le professeur Catharon hospitalisé ; "Nous, on s'en fout, vous savez. On est au gouvernement."